Les insolences jaunâtres
par Genevieve Dutier
Un oiseau survola Embrun avant de venir tournoyer au-dessus de la tête de Lombaire Laclotche. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... l'un d'entre eux ressemblait à une rose. L'autre à un coeur... Plus vite qu'il ne l'aurait pensé, il se retrouva devant une porte.
Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Geneviève, buste nu. Elle était plus trash que jamais, et gratifia Lombaire Laclotche de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Lombaire Laclotche la suivit jusqu'au salon.
- Assieds-toi, fit Geneviève.
Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise.
Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Geneviève. Je vais te raconter quelque chose.
Celle-ci obtempera, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. Il allait relever sa jupe et la renverser sur le tapis vert et jaune. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Lombaire Laclotche. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il.
Mais Geneviève, pu d'jupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour. Après avoir repris ses esprits, Lombaire Laclotche lança:
- Tu sais, je...
- Chut... fit Geneviève.
- Je...
- Il n'y a pas de mots...
- Si...
- Non...
- Si... je t'aime, Geneviève.
Celle-ci fut prise d'un sanglot:
- C'est vrai? Oh... moi... moi aussi mon amour!
- Ça y est... cela fait déjà un an... cela fait une année, une année que la foudre m'a frappé... cela fait un an que nous nous sommes rencontrés. Et bien que j'aie eu d'autres aventures avant de te connaître, je t'aime cent fois plus que toutes les autres femmes réunies.
- Oh... c'est bien vrai?
- Oui, c'est vrai.
- Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi indolent à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Lombaire Laclotche rougit. Il se sentait bien. Au loin, UN GOGLU CRIAIT et mangeait un steak bien saignant. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.
- Tu sais... j'ai aimé, tout à l'heure, lorsque nous nous sommes embrassés.
Il n'en "fallusse" pas "plusse" à Geneviève pour saisir le bras de Lombaire Laclotche et lui offrir de nouveau un baiser enflammé. Les deux êtres eurent cette fois l'impression d'être emportés dans une tempête. Leurs souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme un tableau de Van Dongen, ou comme ''Touch Me'' de Samantha Fox. Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient, Lombaire Laclotche ferma les yeux et eut l'impression de se masturber en haut d'un saule pleureur. Et soudain tout s'arrêta.
- Geneviève...
- Oui?...
- Geneviève... veux-tu m'épouser?...
- Oui...roucoula-t-elle ...comme un goglu bien nanti
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient. Parfois ils venaient ;)
- Ne me quitte jamais, disait Lombaire Laclotche.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop "shafté" pour que je te quitte, répondait Geneviève. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Robocop. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Puis ils se promirent de s'aimer éternellement, et l'éternité commença pour eux.
OU PAS !
par Genevieve Dutier
Un oiseau survola Embrun avant de venir tournoyer au-dessus de la tête de Lombaire Laclotche. Celui-ci marchait, de plus en plus vite, gagné par l'excitation... Il leva la tête, rêveur, et observa les nuages... l'un d'entre eux ressemblait à une rose. L'autre à un coeur... Plus vite qu'il ne l'aurait pensé, il se retrouva devant une porte.
Timidement, il frappa trois petits coups. Comme rien ne se passait, il allait insister lorsque la porte s'ouvrit sur Geneviève, buste nu. Elle était plus trash que jamais, et gratifia Lombaire Laclotche de ce sourire si magique dont elle avait le secret.
- Entre, lui dit-elle.
Lombaire Laclotche la suivit jusqu'au salon.
- Assieds-toi, fit Geneviève.
Il se laissa tomber dans un fauteuil et poussa un soupir d'aise.
Il ferma les yeux, et bailla.
- Viens sur mes genoux, dit-il à Geneviève. Je vais te raconter quelque chose.
Celle-ci obtempera, et fit comme si elle ne se doutait de rien. Mais elle savait exactement ce qui allait se passer. Il allait relever sa jupe et la renverser sur le tapis vert et jaune. D'ailleurs, elle ne fut pas sitôt près de lui qu'il la serra dans ses bras et se mit à l'embrasser fougueusement. Peu après, elle le regarda et lança:
- Tu es tellement prévisible que tu en es touchant!
- Ah oui? Fit Lombaire Laclotche. Ça, c'est ce que tu crois. Car j'ai la preuve du contraire.
- J'aimerais bien voir ça!
- Viens, je vais te le dire en secret... dit-il.
Mais Geneviève, pu d'jupe, se jeta sur lui avant qu'il n'ait eu le temps de tenter quoi que ce soit, et l'embrassa à son tour. Après avoir repris ses esprits, Lombaire Laclotche lança:
- Tu sais, je...
- Chut... fit Geneviève.
- Je...
- Il n'y a pas de mots...
- Si...
- Non...
- Si... je t'aime, Geneviève.
Celle-ci fut prise d'un sanglot:
- C'est vrai? Oh... moi... moi aussi mon amour!
- Ça y est... cela fait déjà un an... cela fait une année, une année que la foudre m'a frappé... cela fait un an que nous nous sommes rencontrés. Et bien que j'aie eu d'autres aventures avant de te connaître, je t'aime cent fois plus que toutes les autres femmes réunies.
- Oh... c'est bien vrai?
- Oui, c'est vrai.
- Mon coeur... ce que tu me dis, c'est la chose la plus belle que jamais je n'ai entendue. Tu es aussi indolent à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Lombaire Laclotche rougit. Il se sentait bien. Au loin, UN GOGLU CRIAIT et mangeait un steak bien saignant. Tout près, son coeur battait. Là-bas le jour passait... ici, tout était arrêté.
- Tu sais... j'ai aimé, tout à l'heure, lorsque nous nous sommes embrassés.
Il n'en "fallusse" pas "plusse" à Geneviève pour saisir le bras de Lombaire Laclotche et lui offrir de nouveau un baiser enflammé. Les deux êtres eurent cette fois l'impression d'être emportés dans une tempête. Leurs souffles s'échouaient invariablement dans les hurlements du vent, et les gifles des vagues leur faisaient fermer les yeux. C'était beau, c'était puissant, comme un tableau de Van Dongen, ou comme ''Touch Me'' de Samantha Fox. Tout rugissait autour d'eux, ils étaient enfermés dans une parenthèse qui les épargnait des griffes du cyclone, des griffes signant leur passage d'une trace de salive blanche et éphémère... tout tournait, des vertiges les prenaient, Lombaire Laclotche ferma les yeux et eut l'impression de se masturber en haut d'un saule pleureur. Et soudain tout s'arrêta.
- Geneviève...
- Oui?...
- Geneviève... veux-tu m'épouser?...
- Oui...roucoula-t-elle ...comme un goglu bien nanti
Ils restèrent ainsi toute la nuit à se regarder dans le blanc des yeux. Parfois, ils s'embrassaient. Parfois, ils parlaient. Parfois ils venaient ;)
- Ne me quitte jamais, disait Lombaire Laclotche.
- Je ne te quitterai jamais. Tu es bien trop "shafté" pour que je te quitte, répondait Geneviève. Tu es l'opposé de la bêtise, de la brutalité... tu vaux bien plus que ce rustre de Robocop. Je ne sais pas comment j'ai fait pour lui trouver du charme.
Et ils s'embrassaient. Puis ils s'embrassaient une nouvelle fois.
Puis ils se promirent de s'aimer éternellement, et l'éternité commença pour eux.
OU PAS !
BEaucoup trop une histoire absurde et drole !
RépondreSupprimerMoment magique, bulle et unique entre deux Genevieve ;)